Ghost in the shell
l’univers d’izon corp
Ghost in the Shell
1h23 / Action – Animation – Science fiction / 1995
Réalisateur : Mamoru Oshii
synopsis
Dans un Japon futuriste régi par l’Internet, le major Motoko Kusunagi, une femme cyborg ultra-perfectionnée, est hantée par des interrogations ontologiques. Elle appartient malgré elle à une cyber-police musclée dotée de moyens quasi-illimités pour lutter contre le crime informatique.
Le jour où sa section retrouve la trace du ‘Puppet Master’, un hacker mystérieux et légendaire dont l’identité reste totalement inconnue, la jeune femme se met en tête de pénétrer le corps de celui-ci et d’en analyser le ghost (élément indéfinissable de la conscience apparenté à l’âme) dans l’espoir d’y trouver les réponses à ses propres questions existentielles.
Dans cette rubrique, vous allez découvrir les influences d’Izon Corp et plonger un peu plus dans l’univers de notre Escape Game.
Aujourd’hui, l’œuvre qui nous intéresse est le film Ghost in the Shell de Mamoru Oshii. Sorti en 1995, cet animé de science-fiction n’est pas à considérer comme un simple divertissement. Derrière les néons colorés d’un Japon futuriste, se cache une réflexion profonde sur l’être humain. Si grâce aux avancés technologiques nous parvenons un jour à modifier l’être humain, quelles seront les conséquences ? Si comme le major Kusunagi, nous devenons un hybride parfait : un esprit humain dans un corps de machine, percevrons nous notre environnement différemment ? Et surtout, est-ce que ces changements redéfiniront notre existence ?
Construit et écrit comme film, le projet Hypérion s’inspire de ce questionnement. Même si dans nos salles nous privilégions le jeu, donner une profondeur supplémentaire fait partie de notre identité en tant qu’Escape Game.
Focus sur le générique
Séquence culte du film, le générique nous décrit et raconte la naissance d’un être nouveau : l’alliance parfaite de l’humain et la technologie. La brillante mise en scène de Mamoru Oshii, les choix narratifs forts et la musique mystique de Kenji Kawai font de cette scène un grand moment de cinéma.
À noter que l’animation des caractères typographiques sera reprise dans le film Matrix.